La Harpe en jazz - Soirée caravanes & roulottes

Publié le par la-vie-en-beau.over-blog.com

LaHarpeEnJazz2010.jpgAprès plusieurs spectacles à l’extérieur du site, c’est à la ferme de la harpe, véritable QG du festival, que se terminent les festivités. Pour celles et ceux qui connaissent la structure tout au long de l’année, le centre est quasi méconnaissable tant sa décoration (dirigée par Florence Audebert) en a changé l’apparence et la fonctionnalité. Est-on bien au même endroit ? La scène habituelle est transformée en bar à vin dans une ambiance très cosy, le couloir qui mène aux toilettes en véritable galerie photo ce qui permet d’admirer les clichés de Laurent Brémeault pendant les longues files d’attente inévitables entre 2 sets…

Comme nous l’apprend la gazette du festival « l’Arpente Jazz », tout ces décors ont été conçus sur place, avec du matériel de récupération (la déchèterie n’est pas loin !), transformés grâce aux différents ateliers de métallurgie, menuiserie, soudure de la structure.

 

Dès l’accueil sur le lieu du festival, la couleur est donnée : cette année l’invité d’honneur sera le jazz Manouche et en particulier ce samedi où se tient une soirée spéciale sur la musique des gens du voyage. La musique de Django Reinhardt occupera bien sur une place prépondérante avec en première partie le Opus swing Trio. Les guitares explosives de Benjamin Proust et d’Arnaud Lacarte, assurent une « pompe manouche » solide et des improvisations virtuoses le tout accompagné par le contrebassiste Julien "Dédé" Pinel. Cela fait plaisir de suivre l’ascension de ses jeunes musiciens locaux qui commencent à tourner et se faire connaître. On se souvient de leur participation à la « manouche partie », organisée par Dominique Carré, Julien "Dédé" Pinel et Pierre-Luc Martin, le 27/02 au Muséum Café.

 

L’ambiance se teinte progressivement de d’autres influences nomades avec le groupe de Dominique Carré. Après un détour dans le jazz fusion / latino avec Spain de Chick Coréa, puis une allusion à Emir Kusturica (est-ce un hasard : il passe au festival « Les papillons de nuit » le lendemain ?) avec un Chat noir chat blanc qui commence à faire danser le public, le quintet revient vers des morceaux plus traditionnels de Roumanie et d’Albanie sur une rythmique tout aussi frénétique.

 

Enfin, la soirée se termine sous les couleurs de l’Espagne dans un répertoire alliant Flamenco, Jazz et Musiques latines avec le groupe de Stéphane Peron (ancien professeur de guitare à la Ferme de la Harpe) Noche Blanca. Cette formation franco/espagnole éclectique nous ouvre les portes de la communauté gitane en interprétant une musique andalouse à la fois très traditionnelle (illustrée par la voix de José Gàlvez et la danse de Mercedes Pantoja) et très influencée par des rythmes latinos.  


Un spectacle très original qui ne manque pas de nous faire voyager.

Olé !

 

A consulter, la galerie de photo de Laurent Brémeaul, le blog de Stéphane Peron, Noche Blanca sur Myspace.

Publié dans Musique

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S
<br /> Ton compte-rendu retranscrit fidèlement l'ambiance "latino-manouche" de cette bonne soirée, marquée par de belles notes agrémentées quelques bonnes bulles...<br /> <br /> <br />
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